Départ du parking du palais, pour un parcours mixte campagne-forêt et patrimoine de Montfort l’Amaury.
Par un temps un peu froid, on emprunte un chemin montant à travers les prés du haras et ses chevaux.
Montfort l'Amaury, au pied des ruines de son château fort, est une petite cité médiévale des Yvelines où mille ans d'histoire, se dessinent dans ses rues pavées, qui ont su séduire artistes, écrivains et même rois de France !
Avant d’entrer dans la forêt, on aperçoit la plaine de Montfort et les ruines du château fort, sur son promontoire.
On chemine à travers bois, où l’on découvre, les bruyères encore fleuries et des fougères brunissantes.
En chemin, il nous arrive de faire des rencontres forts sympathiques.
Après avoir traversé, le quartier résidentiel, jusqu’à « l’étang de la ville », on quitte la partie bucolique de cette randonnée, pour nous intéresser au patrimoine de la ville, en rejoignant les ruines du Château-fort afin d’observer la porte de Bardoul et les tours.
Le Château (construit au XIe et XIIe siècle), fut détruit au cours de la guerre de 100ans (1337 à 1453), il n’en subsiste que les ruines du donjon, appelé tour Anne de Bretagne, qui avait été construit en son honneur. Anne de Bretagne, fut une bienfaitrice, pour la ville de Montfort l’Amaury durant la période où la ville était rattachée au duché de Bretagne.
La maison de Maurice Ravel, dit le Belvédère, ou il vécu de 1921 à sa mort. A ce jour, la maison est devenue le Musée Maurice Ravel.
Cimetière (XVe et XVIe siècles) : entourés de galeries, semblables à un cloître, ayant servi de charniers pour l’inhumation des corps retirés de l’ancien cimetière à l’emplacement de l’église. On y trouve la tombe de Charles Aznavour.
L’église Saint-Pierre du XVe et XVIe siècles : d’une taille impressionnante et rare pour une petite cité, reconstruite par Anne de Bretagne en 1491, en lieu et place d’une église médiévale du Xe siècle bâtie par Amaury 1er de Montfort.
Points remarquables : ses nombreuses gargouilles, ses clés de voûtes pendantes et sculptées des bas-côtés et surtout ses vitraux Renaissance où 4 d’entre eux, sont datés mais non signés.
Les premières gouttes de pluie nous font presser le pas pour terminer cette visite, tous contents d’avoir profité à la fois de la nature et du patrimoine de cette ville marquée par son histoire aussi bien moyenâgeuse que contemporaine.
Merci Jean-Pierre et Alain, pour vos photos.