Le Plessis Robinson, février 2021

Aujourd’hui, notre randonnée nous fait découvrir divers quartiers du Plessis riches d’histoire.

Nous commençons par le bois de la solitude, pour poursuivre vers le bois de la Garenne

Cette belle demeure de style néogothique est bâtie en 1903 pour Marie-Philiberte Marquis, héritière d’une célèbre dynastie de chocolatiers. Après sa mort, la propriété est transformée en clinique privée où René Viviani (1863-1925), ancien président du Conseil, finit ses jours. Puis, de 1937 à 1956, le château de la Solitude accueille un couvent de carmélites.

Nous traversons le bois de la Garenne, pour nous rendre à l’étang Colbert

Quelques photos de l’étang Colbert

Cette belle maison située en bordure de l’étang a été construite dans les années 1930 par un Italien.

L’escalier actuel, contemporain de la construction des immeubles environnant, date du début des années 2000. Il reprend l’emplacement d’un escalier plus ancien aménagé en 1934 afin de relier le quartier Colbert à l’avenue Charles-de-Gaulle. De part et d’autre de son palier central se trouvaient deux entrées de souterrains, vestiges d’accès à un ancien égout pour eaux pluviales datant du XVIIIe siècle et reliant les étangs de l’Écoute-s’il-Pleut et Colbert.

Le clocher XIIe siècle - Inscrit aux Monuments historiques.

Le clocher est la partie la plus ancienne de l’église. À souche carrée, il est ajouré sur chaque face d’une baie en plein cintre surmontée d’une archivolte. Sa flèche couronnée d’un coq repose sur une série de pierres saillantes appelées « corbeaux ».

"Le Plessis Robinson". Le restaurant d’hier à aujourd’hui où l’on peut apercevoir le boulet en haut à gauche.

L’ancien nom de ce café, « À La Bombe », vient d’un incident qui s’est produit en 1814. Paris étant assiégé par les troupes de la coalition alliée contre Napoléon, une bombe autrichienne tombe à l’endroit même du café, mais n’explose pas. Elle devient ainsi l’emblème de l’établissement.