Si Versailles m’était conté……
« Les armoiries de Versailles, remonterait à 1789. Le coq à deux têtes symbolise la double
obligation de la municipalité d’une part envers le château et d’autre part envers la ville »
Née de la volonté d’un roi pour être l’instrument de son gouvernement, Versailles est une ville nouvelle et un modèle d’urbanisme pour le monde entier.
Ce n’est qu’un modeste village lorsque le roi Louis XIII découvre le site.
Par la suite, Louis XIV veut un Château à son image. Il s’entoure des plus grands architectes pour l’aménager et la cité royale se développe autour de trois grandes avenues qui convergent vers le château (av de Paris, av de St Cloud, av de Sceaux). Versailles sera délimitée au nord par le quartier Notre-Dame et au sud par le quartier Saint-Louis, tous deux symétriques par rapport à l’avenue de Paris et s’articulant autour d’une église et d’un marché.
C’est au XVIIIᵉ siècle, que Louis XV fait édifier des hôtels particuliers ainsi que les organes d’un gouvernement moderne : ‘Hôtel de la Guerre, l’Hôtel des Affaires Étrangères et de la Marine actuellement la Bibliothèque centrale de Versailles).
(Texte : www.pidf.com)
Nous commençons notre parcours, par la pièce d’eau des Suisses située près du quartier Saint-Louis, cet espace exceptionnel est un lieu très agréable pour la promenade. Ce bassin de 13 hectares fut creusé entre 1679 et 1682 par un régiment de Gardes-Suisses qui lui a laissé son nom.
Un peu d’histoire …..
C'est à la demande du duc de Choiseul, alors ministre des Affaires étrangères de Louis XV, que l'architecte Jean-Baptiste Berthier entreprit en 1761 la construction de l'Hôtel des Affaires étrangères et de la Marine, actuelle bibliothèque centrale de Versailles. Louis XV souhaitait en effet centraliser ses administrations à proximité immédiate du Château et de la Cour. Durant la Révolution Française, les ministères des Affaires étrangères et de la Marine furent transférés à Paris. Les documents diplomatiques suivirent en 1792.
Ce charmant hôtel du XVIIIe Siècle, protège le Musée Lambinet où vous pourriez y découvrir de très beaux meubles et tableaux anciens.
Pas très loin du quartier de Notre Dame, nous empruntons le passage Duplessis, où sont concentrés plusieurs ateliers d’artistes et artisans. Ensuite nous poursuivons par la « rue des deux portes » agréable raccourci utilisée par les Versaillais et souvent ignoré des visiteurs.
Au centre de la grande cour qui donne son nom au Carré des Antiquaires, nous retrouvons dans le quartier du même nom, malheureusement nous n’avons pas assez de temps pour nous arrêter à cette terrasse.
Un peu d’histoire ….. Le quartier des antiquaires est massé autour de l’hôtel du Bailliage. Créé en 1724, celui-ci abritait alors le palais de justice et au sous-sol la prison de Versailles, d’où le nom du passage de la Geôle qui le borde. Des prisonniers célèbres ont fait un séjour dans cette prison comme Robert François Damien, le régicide, qui tenta d’assassiner le roi Louis XV le 5 janvier 1757. Y fit aussi un séjour, fameuse Madame Du Barry, pendant la Révolution.
Les lieux restèrent une prison jusqu’en 1844, date à laquelle ils furent vendus et transformés en habitations et réserves. Le premier marché, créé en 1978 fut un tel succès que les locaux aux alentours furent annexés en boutique. En 1988, le quartier des antiquaires fut étendu au préau de la Geôle, là où les prisonniers étaient sortis et qui devint le passage des antiquaires.
Un peu d’histoire ….
Commencée en 1781, la construction de l'hôpital royal de Versailles s'est étalée sur près de 80 ans, ne s'achevant qu'en 1859. Dès l'origine, le site Richaud s'est vu affecter une destination hospitalière. D'abord modeste "maison de charité" tenue par les Filles de Saint-Vincent de Paul sous Louis XIV.
Nous profitons du lieu magnifique avec ces pommiers en fleurs pour faire une petite pause.
Nous nous promenons dans le quartier Saint-Louis, et après un dédale de petites rues nous découvrons la rue du Jeu de Paume, cette salle fut bâtie vers 1686, elle devint célèbre par le Serment qui porte son nom, celui-ci fut prononcé par les députés du tiers-États le 20 juin 1789
Nous poursuivons, en entrant par la Cour des Senteurs, celle-ci a également été imaginée comme une traversée urbaine. La Place des Senteurs est bordée de boutiques qui magnifient les savoir-faire français.
Ce lion accroché à son porche nous nargue en nous tirant la langue ….
Nous ne finissons pas, par une note de musique, mais émerveillée et frustrés d’être obligés de repartir ….
Par un temps superbe, un grand nombre d’entre nous déjeunera autour de la pièce d’eau des Suisses.
(Certains textes extrait de wikipedia.org)
Merci à Alain pour ses photos.