Une randonnée sous le signe de l’eau.
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Nous les avons tous passés en revue les étangs, depuis le plus proche, l’étang du Trou aux gants jusqu’à l’étang de la Garenne, soit 7 et plus encore puisque nous avons aussi longé « l’étang sans nom » dont voici la photo :
En fait, ce dimanche ces étangs si beaux sous le soleil ressemblaient plutôt à ça :
et les randonneurs courbaient le dos sous l’averse.
Cela ne nous a pas empêchés d’observer sur l’étang aux Ecrevisses, les habitués des lieux, gallinules poules d’eau (plaque frontale rouge) et foulques macroules (plaque frontale blanche), en période de nidification,
Ainsi qu’un magnifique héron cendré, tandis qu’un cygne nonchalant et narcissique se mirait sur l’étang de Trivaux,
espèce rare que je n’avais jamais vue dans ces lieux.
C’est là aussi que nous avons pique-niqué à la faveur d’une accalmie, suivant des yeux la parade nuptiale des colverts : la cane grise décolle brusquement entraînant à sa suite plusieurs mâles enthousiastes pour un tour au-dessus de l’étang, puis elle revient se poser sur l’eau, toujours suivie de ses prétendants. A la fin du sandwich au jambon, il n’y en avait plus que 3, au dessert le 2ème flanchait. Nous n’avons pas pu féliciter le gagnant, le vent froid nous a chassés.
Sachez que le colvert cancane, caquette ou nasille. Il est monogame mais change de partenaire à chaque période de reproduction. Il vit en moyenne 5 ans et reste fidèle au même territoire.
Pour finir sur un peu d’optimisme admirons les chatons du saule pleureur, seule verdure à cette saison dans un bois encore défeuillé.
