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Dimanche 17 mars 2019 - Le parc de Sceaux et la Vallée aux Loups

17km avec Guy et Soizic

Faisant fi de la météo annonçant qu’il pleuvrait à S(c)eaux et de la superstition, notre groupe de 13 marcheurs se retrouve sur le parking du château de Sceaux. En cette année 2019 comment ne pas célébrer les 400 ans de la naissance de Colbert en visitant le domaine qu’il acheta en 1670 et transforma en un lieu de prestige.

Nous passons la grille d’entrée encadrée par deux guérites surmontées de groupes d’animaux, dont le dogue et la licorne respectivement symboles de fidélité et d’honnêteté et emblèmes de Colbert. Nous commençons notre circuit par la partie nord du parc : la cour des écuries, le pavillon de l’Intendance, le pavillon de l’Aurore coiffé de sa coupole, le château, construit en 1856 pour le duc de Trévise, celui des Colbert ayant été détruit à la Révolution, les broderies de buis, le Bassin des Pintades, le Jardin des Félibres et le Petit Château. Sortis du domaine, nous nous dirigeons vers le Plessis-Robinson en empruntant des petites rues tranquilles où nous découvrons quelques plaques fournissant des renseignements historiques. Nous entrons dans le parc Henri-Sellier et grimpons jusqu’à la terrasse qui nous offre une vue panoramique sur le sud-est de la région parisienne. Nous redescendons sur la rue de Malabry qui, pendant plus d’un siècle, a connu l’âge d’or des guinguettes. Nous entrons dans le parc de la Vallée-aux-Loups et descendons par un sentier escarpé pour rejoindre la maison que Chateaubriand habita de 1807 à 1817 pour s’éloigner de Paris et de la colère de Napoléon. En faisant le tour du parc où l’écrivain a fait planter des espèces exotiques, nous passons devant la tour Velléda, le bureau où il entama la rédaction des Mémoires d’outre-tombe. Nous entrons dans l’Arboretum où nous n’en avons pas fini d’admirer des arbres centenaires : des plus petits, dans la serre des bonsaïs, aux plus grands comme l’exceptionnel cèdre bleu pleureur avec sa ramure de 680 m2. Après un crochet dans le jardin intimiste de l’Île Verte pour une pause ravitaillement, nous retournons dans le parc de Sceaux. Nous remontons la Plaine des Quatre Statues face au château jusqu’à la Terrasse des Pintades d’où nous admirons la perspective du Grand Canal long de 1100m. En raison de l’heure avancée nous court-circuitons son contournement complet et nous dirigeons vers l’Octogone, salués par son jet de 40m. Nous remontons le long des Grandes Cascades ornées des mascarons grotesques de bronze de Rodin et longeons l’Orangerie pour arriver sur le parking.

Merci Guy, merci Soizic de nous avoir fait découvrir toutes ces richesses ! Diaporama