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Dimanche 16 décembre 2018 - Forêt de Rambouillet, autour de Gambaiseuil

22km avec Gisèle

En prenant la route de Gambaiseuil nous sommes soulagés ; la pluie devrait nous épargner. C’est une douce brume qui enveloppe les champs et les bois. Notre circuit, à l’image d’un oiseau en vol, se déploie du Haut-Beaussart jusqu’au bois de l’Epars et au Bocquet. Il va nous permettre de découvrir ou redécouvrir des endroits magnifiques que l’ambiance du jour aura rendus magiques. 

Nous contournons la charmante église de Gambaiseuil pour rejoindre la forêt. Le village semble endormi mais deux chiens, bien réveillés, nous accueillent avec des aboiements vigoureux. Heureusement un grillage les tient à distance. En arrivant à hauteur du champ où paissent les placides aurochs, surgit un marcassin qui fonce à toute allure vers le bois. Nous sommes ravis, comme à chacune des rares fois où nous rencontrons un animal sauvage. Nous passons le pont qui enjambe le ruisseau des Ponts Quentins avant de saluer le superbe hêtre, du même nom, que même ceux qui le connaissent ne se lassent pas d’admirer (comme tous les arbres remarquables de la forêt). Dans le paysage vallonné, la cime des pins et les houppiers des chênes émergent de l’ombre. L’humidité de la nuit rend encore plus vives les teintes mordorées des fougères. Nous pénétrons dans le sous-bois à la recherche de la fontaine du juif errant puis, après avoir contourné l’Etang Neuf, de la fontaine des Bourbiers. Cette ambiance de légendes va nous accompagner du carrefour des Druides à la Roche du Curé et au carrefour du Four du Diable. Mais lorsqu’il est l’heure de passer à table, nous sortons de nos rêveries pour faire honneur aux victuailles apportées par chacun : soupes, quiche, salades, saucisses (chaudes s’il vous plait !), poulet, fromages, gâteaux, café, chocolat ; le tout bien arrosé, cela s’entend… Nous sommes donc pleins d’énergie pour reprendre notre parcours et attaquer les sympathiques grimpettes qui nous attendent. La végétation est riche et variée, suivant la nature du sol. Nous remarquons les plantations de pins et de chênes d’Amérique, reconnaissables à leurs grandes feuilles aux lobes anguleux. Et ce sera un plaisir pour les « anciens » de faire découvrir aux « nouveaux » le chêne de l’Ascension, un chêne sessile (et non pédonculé comme indiqué par erreur sur son panneau descriptif) chouchou de l’ASB, avant de retrouver les voitures et de rejoindre Bougival. Merci à toute l‘équipe pour son enthousiasme et sa bonne humeur ! Diaporama