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Mercredi 12 décembre 2018 - Rando-restau Les Bréviaires/Rambouillet

21km avec Patrick

C’est mercredi mais nous sommes quand même onze à prendre le départ vers Les Bréviaires pour une « rando-restau » qui doit nous mener, à travers la forêt, jusqu’à Rambouillet et au restaurant « à La Biche ».

 Il fait très beau ; les ramures puissantes des chênes et les silhouettes longilignes des pins se détachent sur le ciel bleu vif ; les rayons du soleil, encore bas, percent à travers les arbres, illuminant les fougères cuivrées et les quelques feuilles dorées qui restent accrochées aux branches. Le terrain est humide et même si slalomer entre flaques et bourbiers n’est pas déplaisant, nous apprécions de marcher de temps à autre, au sec sur les pistes cyclables bitumées ou les chemins sableux. En pénétrant dans le parc du château nous passons devant le siège du comité des chasses présidentielles qui nous rappelle une page prestigieuse mais désormais révolue de ce lieu. Nous longeons les bassins. C’est un enchantement de contempler le reflet des arbres et du ciel bleu sur ces miroirs d’eau aux contours sinueux, avec le château en arrière-plan. Au restaurant, une grande table nous attend. Langue de veau, hachis Parmentier, cuisse de canard… le menu est varié et chacun fait son choix. L’ambiance est joyeuse et, comme souvent, nous profitons un peu plus longtemps que prévu de la chaleur du lieu. De retour dans la forêt, nous rejoignons l’étang de Gruyer. Une pompe est en action pour le vider, sans doute une mesure de prévention des inondations qui, au printemps 2016, ont frappé les bas quartiers de la ville. Un peu plus loin, à l’étang de Coupe-Gorge, nous remarquons un superbe chien de chasse, apparemment perdu. D’après son marquage (un U) et une promeneuse, il provient de l’équipage de Bonnelles (dont la duchesse d’Uzès a été, en son temps, maître d’équipage) : une meute de 120 chiens qui participent aux chasses à courre. Emus, nous nous démenons pour contacter son chenil. Nous ne reprendrons notre chemin qu’après que le « piqueux » soit venu le récupérer. Le point d’arrivée n’est plus très éloigné mais le jour décline. Nous prenons quand même le temps de contempler le chêne de la tête d’Alouette, un arbre remarquable que nous ne connaissions pas encore. Et en retrouvant nos voitures, nous remercions Patrick pour cette magnifique randonnée et tous les bons moments qu’elle nous a permis de vivre ! Diaporama