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Dimanche 8 avril 2018 - Les coteaux de Seine/La Roche-Guyon

22 km avec Patrick

Il y a des sites dont on conserve en mémoire de tellement belles images qu’on n’imagine pas pouvoir se lasser un jour de les revoir. C’est le cas des coteaux de Seine, vers lesquels nous prenons la route en ce beau matin d’avril.

 Au sortir de Chérence, notre point de départ, nous avons quand même une (petite) déception : interdiction de traverser la réserve naturelle pour descendre jusqu’à Haute-Isle : il ne faut pas déranger la faune locale ! mais il en faudrait davantage pour nous empêcher de rejoindre l’étonnante église troglodytique. Et là, la chance tourne en notre faveur : le Maire du village a exceptionnellement ouvert l’église et propose de nous la faire visiter. Nous repartons enchantés de tout ce que cet homme passionnant (et passionné) nous a montré et expliqué. Prochaine étape : La Roche-Guyon et son château, lui aussi exceptionnel avec son donjon médiéval qui domine la vallée et son palais renaissance agrandi au XVIIIème siècle. Nous traversons le jardin (potager et fruitier) jusqu’au bord de la terrasse qui surplombe la Seine.  La vue est magnifique et le fleuve scintille au soleil… Mais fini de traîner, la matinée est bien avancée et il nous reste 14 km à parcourir ; alors c’est à un rythme « soutenu » que nous gravissons les côtes du Moulin jusqu’à la forêt. Nous ne tardons pas à avoir très chaud (voire à être un peu essoufflés) et, progressivement, nous nous débarrassons de nos pelures hivernales. Arrivés à l’arboretum où nous devons déjeuner une magnifique surprise nous attend : des buissons de magnolias en fleurs ! Après cette pause réconfortante, nous repartons en direction de l’Epte, cette rivière qui marque la frontière entre l’Ile-de-France et la Normandie. Nous la quittons au ravissant moulin de Fourges pour traverser bois et prés, toujours à bonne allure, en direction de Chérence. Nous prenons quand même le temps de jeter un coup d’œil à la belle ferme du Chesnay, de faire un arrêt-minute dans une clairière où se cache une ancienne carrière (et de rêver à la super fiesta qu’on pourrait y organiser !), avant un dernier effort pour aller jusqu’au cimetière remplir nos gourdes ! Et c’est très contents de notre randonnée, mais pas trop mécontents d’être arrivés, que nous délaçons nos chaussures ; nous sommes quand même un peu fatigués… 

Merci Patrick pour cette magnifique et sympathique journée !  Diaporama