22 km avec Patrick
A mieux connaître les lieux on ne les en apprécie que davantage. C’est ce qu’on se dit chaque fois qu’on va randonner dans la forêt de Rambouillet.
Notre « rando restau » de ce dernier samedi de janvier débutait aux Mesnuls. Dans ce modeste village, on peut remonter 2000 ans d’histoire en marchant sur la voie romaine, qui reliait Beauvais à Orléans, en longeant son église du 15ème siècle et en admirant son élégant château renaissance dont les agrandissements successifs n’ont pas entaché l’harmonie. La forêt est toute proche. Oublié le temps maussade, ses couleurs s’accordent tellement bien avec celles des troncs dénudés, des feuilles mortes, des fougères fanées, des mousses et même avec celles des chemins boueux et des mares gelées. Nous y retrouvons, avec toujours autant de ravissement, son peuple de chênes aux branches puissantes, déployées avec grâce. On salue, d’un peu loin, le chêne Géneau et, de plus près, le chêne du Grand Veneur (ou plutôt son squelette). Au sortir de la forêt nous traversons des hameaux au nom évocateur : le chêne Rogneux, la Surie, puis le bois de la mare Chantreuil pour arriver à Galluis où nous sommes attendus pour déjeuner. Après avoir marché 13 km nous apprécions l’ambiance chaleureuse et la cuisine réconfortante de ce sympathique bistrot. Et en sortant, ragaillardis, c’est sous un ciel (presque) bleu que nous rejoignons Montfort. Depuis les hauteurs du château fort nous admirons le panorama environnant qui brille au soleil avant de redescendre jusqu’à l’église. Un coup d’œil à l’intérieur pour découvrir les vitraux, un autre à l’extérieur pour admirer les gargouilles et nous voilà repartis pour rejoindre les Mesnuls où nous attendent nos voitures. Merci à Patrick pour ces 22 km de plaisir. Diaporama