12km avec Gisèle
En ce dimanche de Pentecôte, après 3 mois confinés dans notre « enclos » de 10km de diamètre, nous allons enfin retrouver les grands espaces de la forêt de Rambouillet! Nous sommes une petite équipe de quatre, impatientes de nous dégourdir les jambes et de profiter des bienfaits de la forêt.
Les grands chênes déploient leurs branches avec élégance, comme pour nous accueillir. Le soleil tient bon face aux nuages et les oiseaux semblent l’encourager de leurs gazouillis ; seules quelques grosses (et parfois très grosses) flaques d’eau, par-dessus lesquelles nous sauterons allègrement, témoignent des pluies abondantes de ces derniers jours. Personne à l’horizon, le massif du Haut-Beaussart, est à nous ! Cheminant de chênaies en pinèdes, nous empruntons des sentiers détournés qui serpentent entre les bruyères, au milieu des genêts en fleurs ou des fougères renaissantes. Par endroits, le sable a remplacé la terre noire, donnant à la forêt des allures de bord de mer. A l’écart du chemin nous découvrirons des tapis de muguet en fleurs et nous ne résisterons pas au plaisir d’en rapporter chez nous un odorant bouquet porte bonheur ! Nous contournerons l’étang neuf, miroir du ciel et de la végétation environnante, avant de suivre son ruisseau, gonflé par les pluies au point de prendre, par endroits, des allures de rivière. Nous pénétrerons dans les sous-bois jusqu’à la romantique fontaine du juif errant, bien cachée dans les herbes follles. Un peu plus loin nous trouverons l’étonnante fontaine des Bourbiers dont les eaux sourdent en grosses bulles d’un lit de sable. Enfin, nous irons saluer le curieux pin girafe, qui hisse sa tête au-dessus de la canopée comme s’il scrutait l’horizon. Encore 2 km et la boucle est bouclée ! Ce fut un plaisir de vous retrouver, belle forêt ! Diaporama