11 km avec Patrick Q. et Gisèle
Nous avions prévu de fêter l’arrivée du printemps en allant randonner dans la forêt de Rambouillet. Mais nous avons dû y renoncer, au regard des nouvelles contraintes sanitaires. Alors nous nous sommes consolés en retournant au parc de Versailles. Nous y allons régulièrement et il n’a plus guère de secrets pour nous (quoique…) mais nous le retrouvons toujours avec autant de plaisir.
A 9 heures, le premier groupe de six randonneurs franchit la porte Saint- Antoine, suivi un quart d’heure plus tard, par le second. L’écart était bien calculé, les deux groupes ne se sont pas rejoints. La brume enveloppe le parc encore désert et lui donne un côté irréel, comme hors du temps. En longeant le hameau de la Reine, on croit voir Marie-Antoinette et ses suivantes jouant aux bergères. A l’étoile des Hahas, on se raconte une nouvelle fois, l’origine de cette curieuse appellation qui date du grand siècle, quand les courtisans ont repris l’expression du Grand Dauphin devant un « saut de loup » : « Ha Ha, ce n’est que cela qui doit me faire peur ! ». A l’étoile royale apparaissent le Grand Canal et, au loin, la silhouette du château. Là nous nous imaginons habillés en costume d’époque ! Nous obliquons vers le domaine de la Lanterne, pavillon de chasse devenu résidence d’Etat. Il est apparemment désert ce dimanche puisque sans protection des gendarmes. Nous passerons également devant le grand Trianon, autre résidence d’Etat et constaterons une nouvelle fois combien le palais rose du Vésinet lui ressemble. Et en traversant la plaine de la fontaine aux crapauds aménagée en aire de pique-nique, c’est au beau temps et au retour du « temps d’avant » que nous rêverons… Mais bientôt nous arrivons porte Saint-Antoine et il nous faut remettre nos masques. Un grand merci aux organisateurs pour cette précieuse échappée !