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Dimanche 16 juin 2019 - Autour de la Roche-Guyon

27km avec Patrick (Papa Québec)

Ce matin nous prenons la route pour une randonnée sportive, car à la fois longue et riche en dénivelés, mais combien séduisante puisque nous allons retrouver les paysages du Vexin et de la vallée de la Seine ainsi que le riche patrimoine de la Roche Guyon.

Nous remontons l’allée qui conduit au château de Villers-en-Arthies ; les vieux arbres, abattus il y a quelque temps, ont été remplacés par de très jeunes sujets qui risquent de mettre bien longtemps à rendre à cette allée son faste originel. Nous cheminons entre bois et champs de céréales. Certains épis n’ont pas de « barbe », d’autres en ont, sont-ce différentes espèces de blé ou les « barbus » sont-ils des épis de seigle ; les avis divergent. Il va falloir étudier la question* ! Nous traversons Chérence avant de rejoindre les coteaux. Le ciel est couvert mais le panorama sur la vallée de la Seine reste spectaculaire. A l’Est, la Roche Guyon, à l’Ouest les pinacles de craie, devant nous la boucle de Moisson. Nous cheminons sur un sentier étroit avec quelques montées et descentes bien raides jusqu’à la Roche Guyon et son étonnant château du XVIIIème siècle dominé par son donjon. Un petit tour dans le verger/potager où coquelicots et fleurs des champs prospèrent sous les arbres fruitiers, aux côtés des légumes avant de grimper jusqu’au donjon. Une descente entre les champs de blé et une remontée, bien raide, dans les herbes hautes et nous voilà à l’Arboretum pour pique-niquer. Festin, comme d’habitude. Après cette pause bien méritée nous reprenons notre chemin vers Amenucourt. Au moulin de Fourges, un spectacle inattendu nous ravit : un rassemblement de voitures anciennes aux cuivres étincelants. Mais il nous reste encore 10km à parcourir et notamment à passer dans l’allée aux fruits. Et même si les cerises ne sont pas encore toutes mures, nous trouvons de quoi nous régaler. Après avoir évité « Cul froid », nous passons devant Méré, sa chapelle en ruines et son imposante ferme fortifiée, puis Haute Souris avant de retrouver Villiers-en-Arthies et nos voitures. C’est certain, nous sommes fatigués mais tellement contents de notre journée ! Merci Patrick de toujours trouver de quoi nous surprendre et nous faire plaisir !   

NDLR : le blé tendre n’a pas de barbes ; le blé dur en a. Mais l’orge et le seigle ont un épi qui ressemble à celui du blé barbu ! Diaporama