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Vendredi 31 mai 2019 - Anet et la forêt de Dreux

21km avec Patrick (Papa Québec)

Chaque année, nous profitons des ponts de mai pour prévoir une sortie « hors les murs ». Après la forêt de Fontainebleau, ces deux dernières années, nous allons découvrir Anet et la forêt de Dreux. Nous quittons la grand-route pour pénétrer dans la campagne et rejoindre cette petite ville riante.

Nous passons devant l’impressionnant portique d’entrée du château, surmonté d’un cerf et de deux chiens en bronze, et allons garer nos voitures à l’ombre d’une allée de Tilleuls. Une fois équipés, nous voilà partis ! Les quelques cumulus qui parcourent le ciel n’empêchent pas le soleil de dessiner un magnifique parcours d’ombre et de lumière. La campagne est vallonnée et les chemins bordés de fleurs des champs. Les prés et les champs sont colorés par les coquelicots et les bleuets. A l’ombre d’un grand arbre, des vaches ruminent tranquillement. La Vesgre, vieille connaissance, serpente au creux du vallon. Dans ce paysage agreste et enchanteur, la présence d’un circuit de moto-cross paraît donc un peu incongrue. Nous faisons une pause devant la magnifique ferme de Rondeville ; elle sera courte, notre présence semblant inquiéter la propriétaire. Marchant d’un bon pas, comme toujours lorsque l’heure du déjeuner approche, nous ne tardons pas à atteindre Rouvres.C’est à l’ombre des arbres de la place de l’église que nous pique-niquerons, chacun assis à l’emplacement qui lui convient : une bordure en pierre pour ceux qui craignent les tiques, le pied d’un arbre pour ceux qui apprécient un dossier… Et nous repartons, de bonne humeur voire un peu pompette. Après la vallée des Cailles, nous grimpons dans la forêt. Nous y trouvons de larges chemins avec des carrefours en étoile qui nous rappellent qu’elle a été aménagée pour la chasse à courre. Nous y croisons de sympathiques attelages de chevaux. Au sortir de la forêt, nous cheminons entre les champs de blé avec, à l’horizon, le clocher et les toits d’Anet, notre destination.  Mais avant de rentrer, nous avons prévu d’aller visiter le château de Diane de Poitiers. Bien qu’il ait été aux deux-tiers détruit à la révolution, la bâtisse reste imposante et le souvenir de la belle favorite, bien présent. Un dernier coup d’œil pour admirer le parc et un verre au café d’en face et c’est le retour vers Bougival ! Merci Patrick pour cette belle balade à travers la campagne et jusqu’au cœur du XVIème siècle ! Diaporama