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Dimanche 12 mai 2019 - Autour de Bourdonné

25km avec Patrick (Papa Québec)

On apprécie d’autant plus le beau temps qu’il vient après la pluie. C’est pourquoi nous nous sommes particulièrement réjouis du ciel bleu et ensoleillé en roulant vers Bourdonné. Ce secteur, situé au nord-ouest du massif forestier de Rambouillet, où nous n’étions pas allés depuis deux ans, la majorité du groupe ne le connaissait pas.

A la sortie du village, nous cheminons entre campagne et bois. Le blé a bien profité des pluies récentes de même que les mares et les ruisseaux qui débordent de leur lit. L’or des genêts en fleurs illumine les chemins ; et entre feuillages et herbes folles, la forêt décline toutes les nuances de vert sur lesquels se détachent les troncs des arbres, brunis par l’humidité. Bien sûr les pluies des jours derniers ont laissé des traces sur les chemins, allant jusqu’à les transformer en mares ; et il nous faut parfois pénétrer dans les sous-bois pour éviter de trop nous mouiller les pieds. Mais ce parcours d’obstacles n’entame pas notre bonne humeur, bien au contraire ! En rejoignant la forêt domaniale, nous retrouvons les grands chênes, habillés de leurs feuillages printaniers ; au bord du chemin, le chêne de la duchesse d’Uzès, un arbre certes remarquable mais qui ne nous paraît pas avoir la stature de cette grande dame, pilote automobile (et première personne verbalisée pour excès de vitesse en 1898 : 15km/h au lieu de 12 !), sculptrice et maître de l’équipage de Bonnelles. Trois kilomètres plus loin nous arrivons aux mares de Pécqueuse où notre guide nous a réservé une table décorée de mousse et d’un bouquet d’herbes ! Comme toujours le repas est choisi : melon, quiche au légumes, terrines, fromage, fraises et douceurs, le tout arrosé de Bourgueil. Et c’est ragaillardis et plutôt joyeux que nous reprenons notre chemin à travers la forêt. Nous y croiserons un pin sylvestre remarquable, d’une hauteur vertigineuse, et plus loin un curieux groupe de pins triplés. Au sortir de la forêt, le clocher de l’église de Bourdonné pointe à l’horizon. C’est à ses pieds que notre voiture nous attend. Nous sommes ravis de notre journée mais malgré tout contents d’être arrivés ; nous avons quand même vingt-cinq kilomètres dans les jambes ! Merci Patrick de nous avoir, une fois de plus, fait partager ta passion pour la nature et de la forêt ! Diaporama