23km avec Patrick Q.
Traversée de Paris, édition 2019. 23 km mais cette fois-ci de l’est vers l’ouest. Seulement 3 « anciens » pour cette participation, dans des conditions climatiques similaires (un grand ciel bleu mais pas de températures accablantes…). Le temps de rassembler le troupeau de 15 randonneurs dispersés entre les stations de RER et de métro à Vincennes et nous nous élançons depuis le château entre la 17ème édition des Foulées de Vincennes et un rassemblement de vieilles autos.
Les abords du bois de St Mandé sont parsemés de campements sauvages, bientôt apparaît le rocher du parc zoologique. Nous longeons le lac Daumesnil, ses folies, sa pagode, les promeneurs sont déjà aussi nombreux que les mouettes, c’est bucolique à souhait. Retour à la civilisation avec le Palais de la Porte Dorée, ses palmiers aux airs de Riviera, son tramway surgi de nulle part. Nous empruntons la coulée verte René Dumont à travers le 12ème arrondissement en direction de Bastille. Sur le viaduc des Arts la proportion de joggeurs augmente dangereusement. Petite pause au Port de l’Arsenal, puis c’est l’île St Louis et ses immeubles chargés d’Histoire. Les cloches sonnent à la volée à notre arrivée à Notre-Dame sur l’île de la Cité. Il fait trop froid pour envisager une glace chez Berthillon et nous pique-niquons à l’abri du vent dans un bosquet du square du Vert-Galant. Bouquinistes, traversée du Pont des Arts, cour carrée du Louvre, pyramide de Pei, arc de triomphe du Carrousel, jardin des Tuileries, nous empruntons le circuit classique des touristes et ils sont nombreux à profiter de cette journée ensoleillée. Il faut maintenant remonter les Champs Elysées, c’est chose faite en plein milieu de la chaussée car c’est un dimanche sans voitures. L’avenue Foch nous conduit au Bois de Boulogne, la Fondation Louis Vuitton apparaît à travers les arbres dénudés. Pas le temps de s’attarder car notre objectif est en vue de l’autre côté du Pont de Neuilly : les tours de la Défense qui rappellent quelques souvenirs laborieux à certains participants. L’Esplanade est quasi-déserte , les jambes sont lourdes, après une dernière photo avec la Grande Arche en toile de fond c’est la dispersion ! Merci Patrick d’avoir mené le groupe à bon port dans cet environnement inhabituel. Diaporama