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Samedi 24 novembre 2018 - Vallée de Chevreuse

22k avec Patrick Q.

C’est un petit groupe de randonneurs qui prend la route vers la vallée de Chevreuse en ce très nuageux samedi de novembre. Mais l’humeur est au beau fixe et dès notre arrivée dans les bois, nous oublions la grisaille, éblouis par l’harmonie mordorée des couleurs des feuilles mortes qui tapissent le sol et s’accrochent encore aux branches. Et dès la première grimpette, plutôt rude, nous oublions également le froid.

Nous admirons le spectacle de la forêt : les grands chênes qui déploient leurs branches le long du chemin, les frêles bouleaux à l’écorce blanche, les blocs de grès décorés de lichens. Nous marchons confortablement sur un tapis de feuilles mortes. Après l’église et le cimetière de Lévis-Saint-Nom nous nous dirigeons vers Dampierre où nous devons déjeuner, bien au chaud, au « café de la poste ». L’accueil est sympathique et la cuisine savoureuse. Nous restons donc un bon moment à discuter agréablement autour de notre table ronde avant de reprendre le chemin. Encore une petite montée et nous voilà devant la jolie maison de fer avant de retrouver la forêt. Nous nous dirigeons vers les anciennes carrières de grès de Senlisse. Après la première carrière nous découvrons un édicule en pierre recouvert de lierre ; la porte est ouverte mais l’accès est muré. Une brèche nous permet toutefois d’apercevoir, à la lumière de nos lampes frontales, un escalier de pierre qui descend presque à pic ; S’agirait-il du débouché d’un souterrain qui permettait de sortir discrètement d’un château des environs ? Un voisin met rapidement fin aux délires de notre imagination. C’était un local de remisage de la poudre qui servait à l’exploitation des carrières ! Nous poursuivons notre périple jusqu’aux carrières des maréchaux. Les panneaux du sentier de découverte nous décrivent la dure vie des carriers qui, jusqu’en 1930, ont travaillé à extraire la pierre meulière, pour la maçonnerie des égouts de Paris et le grès pour les pavés de la capitale. Nous sommes maintenant tout près du parking où nous avons laissé notre voiture. Le ciel s’est assombri mais nous n’aurons pas à nous servir de nos lampes frontales. C’est presque dommage, cela aurait fait une belle photo ! Merci Patrick pour nous cette magnifique randonnée et cette journée riche en découvertes. Diaporama