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Dimanche 4 novembre 2018 - Bois et châteaux autour de Maudétour-en-Vexin

16km avec Gérard

Dimanche 4 novembre, météo favorable. Seize participants prennent la direction d’Arthies, point de départ du circuit des Cinq Châteaux  légèrement modifié par Gérard. Celui de la Feuge apparaît  avant l’entrée du village. L’imposante bâtisse du 18ème siècle  et le corps de ferme attenant commandent un immense domaine privé réservé à la chasse et à l’élevage. Sortie des voitures puis  photo collective devant l’église romane Saint Aignan, l’une des plus anciennes  du Vexin français. Nous retrouverons au retour le château des Tournelles édifié vers 1430 avec son appareillage de pierres et de briques en damiers caractéristique de l’architecture normande.

Deux kilomètres à travers champs, voici Maudétour-en-Vexin. Le château inachevé, construit au 18ème siècle  sur l’emplacement d’un manoir médiéval, surprend par son asymétrie. Elle contraste avec l’ordonnancement  classique de la cour d’honneur et du parc dessiné par Le Nôtre. Puis traversée forestière jusqu’au Grand St Léger, ancienne résidence du peintre François Rivoire (1842-1919). L’élégante demeure bourgeoise élevée au milieu d’une clairière comporte un péristyle avec balcon qui évoque étrangement la Nouvelle-Orléans… Nous distinguons maintenant le château de Villers-en-Arthies surplombant le village. Construit au 17ème siècle sur les fondations d'un ancien rendez-vous de chasse par la famille Le Tirant il passe entre plusieurs mains jusqu’à Alexandre Roger de Berville, conseiller au Parlement de Paris qui se fait appeler Roger de Villers. Dans le parc subsistent les vestiges d'une glacière et le « Temple du vrai bonheur », édifié en 1790 par l’intéressé, en souvenir de son épouse morte en couches. Un bref crochet par l’église Saint Martin. Cet édifice des 11ème/13ème siècles,  partiellement détruit et souvent remanié, abrite la sépulture du « médecin de Chaudray » Christophe Ozanne, guérisseur très en vogue sous Louis XIV. L’église possède une cloche, fondue en 1688, provenant de l’ancien château de Marly. Elle salue longuement notre visite ! Après une agréable pause déjeuner nous gagnons Le Tremblay par le chemin de la Messe puis remontons à travers bois jusqu’ à l’ancien sanatorium de la Bucaille. Deux des trois immenses bâtiments  des années 30 sont en ruine, recouverts de tags, menacés par la végétation. Moins d’un siècle d’existence, une histoire marquée par l’occupation et un cadre désormais figé dans le silence. Nous contournons prudemment les tronçons inondés des derniers kilomètres du GR, la « Guyane du Vexin » ! Les frondaisons du domaine  de la Feuge apparaissent avant le mur d'enceinte du château d'Arthies, terme du parcours. Diaporama