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Dimanche 2 septembre 2018 - Vexin / Côteaux de Seine

24 km avec Patrick

Départ de Vétheuil en bord de Seine pour (re)découvrir l’un des plus beaux sites de l’Ile-de-France. Le prix à payer sera d’absorber sur la journée un dénivelé cumulé de 600 m. Par chance, le ciel est d’un bleu lumineux, sans nuage et il ne devrait pas faire trop chaud.

Les choses sérieuses commencent immédiatement avec une montée de 150 m sur le plateau surplombant les coteaux de Seine. En direction du bois de Villers, nous croisons quelques chevaux broutant de maigres touffes d’herbe sèche, la canicule ayant laissé des traces. Après avoir apprécié le charme de ce bois privé bien entretenu, nous traversons le petit village encore endormi de Chérence pour entrer dans la forêt de la Roche-Guyon, qui abrite l’arboretum où nous devons déjeuner. Si celui-ci ne présente plus sa luxuriance fleurie du mois d’avril, nous y passons cependant un fort agréable repas que nous pourrions qualifier de gastronomique. Le plus dur nous attend. En sortie de forêt, nous descendons un champ de chaumes pour franchir le vallon des Gastines et remonter sur le plateau surplombant la Roche-Guyon. La vue s’étend sur Giverny et la vallée de l’Epte. Nous descendons vers la Roche-Guyon. Le sentier qui chemine dans les inextricables coteaux boisés nous offre une belle vue en surplomb du château Renaissance. Flânant de pommiers en poiriers aux variétés innombrables, dans le très reposant jardin fruitier situé au pied du château, notre petit groupe emprunte la charmante allée de pelouses en bord de Seine qui appelle au farniente (pas pour nous) pour attaquer une nouvelle montée sur le plateau, par un petit sentier qui nous offre de belles vues sur Haute-Isles et la boucle de la Seine. Après quelques temps de répit nous redescendons sur Haute-Isles, pour jeter un coup d’œil sur l’église troglodyte, et en profiter pour remplir nos gourdes fortement mises à contribution. Nous longeons à nouveau la Seine par un chemin entouré de maïs aussi hauts que nous, avec une vue splendide sur les « pinacles » de la falaise calcaire. Ces avancées de calcaire en forme de proue de navire, taillées dans la falaise par l’érosion, éclatent de blancheur au soleil sur la toile de fond du vert des coteaux. Une ultime montée, pas la plus facile, nous mène à nouveau en haut de la falaise et jusqu’au sommet d’un pinacle, pour tester notre résistance au vertige. Nous longeons ensuite sur le plateau, la piste d’atterrissage des planeurs, très animée en cette belle fin d’après-midi avant de descendre vers Vétheuil, fourbus mais enchantés par cette très belle rando. Merci à Patrick. Diaporama