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Vendredi 11 mai 2018 - Forêt de Fontainebleau "Les 3 Pignons"

22km avec Patrick

On se réjouissait à l’avance de cette journée à Fontainebleau et le ciel s’est montré complice puisque le temps était radieux quand nous avons pris la route. Sur le parking, à l’orée de la forêt des Trois Pignons, il y a déjà du monde et notamment des adeptes de la varappe, avec leur matelas sur le dos.

Nous nous dirigeons vers les « sables du cul de chien », une impressionnante clairière de sable blanc, éblouissant au soleil, avec, au centre, un rocher qui, d’un avis commun, ressemble davantage à la tête de Snoopy qu’à son arrière-train… Nous retrouvons avec bonheur l’atmosphère si particulière de cette forêt et notamment l’odeur des pins. Nous attaquons un premier raidillon pour atteindre la gigantesque croix de Lorraine érigée au sommet du « pignon des maquisards » en hommage aux résistants qui ont permis le parachutage d’armes et de munitions dans la « vallée close ». De là-haut, la vue est spectaculaire : des arbres à perte de vue et au loin le clocher de Milly-la-forêt. Nous empruntons le sentier des 25 bosses où il y a déjà foule. Nous sommes donc contents d’obliquer vers un chemin plus tranquille, d’autant que les 2 bosses que nous avons gravies ont calmé l’ardeur de ceux qui auraient pu être tentés par les 25…L’itinéraire n’est pas pour autant de tout repos ; mais la beauté de la forêt, la gaieté des chants d’oiseaux et l’émulation du groupe constituent de bons stimulants et personne ne traîne ! Avant de pénétrer dans le massif du Coquibus, nous tombons en extase devant les plus beaux massifs de rhododendrons qui soient. Un peu plus loin, c’est deux volées de plus de cent marches qui nous attendent. Elles permettent de franchir l’aqueduc du Loing qui traverse la forêt en direction de Paris. Nous sommes impressionnés par la prouesse technique que devait représenter au XIX° siècle la construction d’un tel ouvrage dans un terrain couvert de blocs de grès. Mais c’est l’heure de déjeuner ! Nous nous installons confortablement sur une immense table de pierre où chacun déballe sa contribution au repas. Bien repus, nous reprenons notre chemin pour retrouver le massif des Trois Pignons. Nous nous attardons sur le site du Diplodocus où nous admirons l’agilité des grimpeurs. Mais notre randonnée touche à sa fin et nous sommes, malgré tout, pas mécontents d’être arrivés. Marcher 22 km nous en avons l’habitude, mais rarement avec autant de dénivelé, de rochers et de chemins ensablés.

Nous garderons dans les yeux encore longtemps (jusqu’à la prochaine fois…) les images de cette magnifique forêt. Merci Patrick pour ce beau cadeau ! Diaporama