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Gambaiseuil, Montfort, Galluis - Samedi 16 décembre 2017

23km  avec Patrick

Quand on part randonner en forêt de Rambouillet, on se réjouit d’y retrouver le calme, des arbres majestueux, des paysages harmonieux et d'émouvants vestiges du passé. Et à chaque fois on fait de nouvelles découvertes…

En ce samedi de décembre, nous partons de Gambaiseuil. Nous connaissons bien sa petite église, toujours aussi charmante, son troupeau d’Aurochs, toujours aussi placides ! Sur notre chemin, nous restons attentifs ; nous ne voulons pas « rater » nos chers arbres remarquables et notamment le premier sur la carte, le hêtre des Ponts Quentins, sachant qu’en hiver, et sans feuillages pour les masquer, c’est beaucoup plus facile de les voir. Nous arrivons sur l’ancien chemin de Nogent le Roi à Montfort, que la plupart d’entre nous découvrent. Jalonné de bornes frappées de la fleur de lys, il marque la limite entre la forêt domaniale (autrefois royale) et le bois privé de la Haute Rive. Un sentier nous invite à rejoindre une chapelle en ruines puis, un peu plus loin une grande allée nous offre une vue lointaine sur le château la Mormaire. De mystérieux cubes de métal noir occupent ces deux sites ; il paraît que ce sont des œuvres d’art ! Nous voilà à Montfort l’Amaury ; notre guide nous entraîne dans le cimetière, très particulier avec ses galeries couvertes qui rappellent les cloîtres. Puis, comme nous en avons l’habitude, nous grimpons jusqu’aux ruines du château d’Anne de Bretagne qui offre un point de vue sur la ville et ses environs, qu’on ne se lasse pas de contempler. Mais c’est bientôt l’heure de déjeuner et nous sommes attendus au bistrot Galluis, un classique de nos randos-restau. En sortant, nous jetons, depuis la grille d’entrée, un coup d’œil curieux sur le château du Lieutel, bel édifice de style Louis XIII. Un magnifique cerf en bronze semble en garder l’entrée. Il nous rappelle que si les animaux de la forêt sont discrets, ils sont bien là et peut-être tout proches. La preuve, ils laissent des traces partout : ornières creusées par les sangliers, empreintes de pattes de cervidés. Cette présence invisible, ou presque, rend la forêt encore plus fascinante.

Merci Patrick pour cette belle aventure… Diaporama