14km avec Gisèle
En ce dimanche matin ensoleillé, nous partons randonner en « plaine de Versailles », ce territoire de 2600ha et 24 communes, classé par l’Etat comme zone de protection de la perspective du château de Versailles, et qu’une association du même nom regroupant agriculteurs, élus et habitants s’emploie à développer au mieux de l’intérêt collectif.
Au départ de Chavenay, nous cheminons le long d’un terrain de golf, déjà bien fréquenté, malgré l’heure matinale. Puis nous nous enfonçons dans les bois par un raidillon qu’oiseaux et plantes sauvages (dont l’alliaire aux fleurs blanches, comestible et délicieuse d’après un connaisseur !) contribuent à enchanter. Nous faisons halte devant la jolie chapelle Sainte Gemme pour nous désaltérer et nous dévêtir, car la montée nous a réchauffés! Nous rejoignons le bourg de Feucherolles par une zone pavillonnaire plutôt cossue. Après un arrêt devant l’église du 11ème siècle, nous nous retrouvons vite en pleine campagne, au milieu des champs, des vergers de pommiers et de poiriers (ou de pruniers, selon les avis…). Poneys, chevaux, cochons et basse-cour nous distraient sans nous empêcher pour autant d’admirer le panorama subtilement coloré par les blés en herbe, les fleurs de colza et les bosquets. Et nous voilà à Davron, autre charmant village dont le lavoir nous accueille pour notre traditionnelle pause de mi-parcours. Nous passons devant l’église, du 12ème siècle, et l’entrée du château de Wideville avant de nous arrêter en découvrant, d’un côté un troupeau de moutons et de l’autre, un hangar agricole en travaux. Le panneau de chantier nous indique qu’il s’agit de la création d’un chai pour le domaine de la Bouche du Roi, un vignoble de 26ha qui a l’ambition de devenir un grand cru. Avis aux amateurs, les premières bouteilles sont déjà en vente ! Et c’est le retour à travers champs vers Chavenay. Nous longerons un moment le ru de Gally, qui coule, depuis le parc de Versailles jusqu’à Beynes où il se jette dans la Mauldre. Et nous terminerons par une incursion jusqu’à l’Eglise du Xème siècle et le lavoir, beaucoup plus récent, car construit fin 19° sous l’impulsion du mouvement hygiéniste et grâce aux subventions de l’Etat, comme la plupart des lavoirs en France. Et c’est ravis de cette matinée apaisante et revigorante, que nous nous quitterons ! Bravo à toute l’équipe pour son enthousiasme et son dynamisme ! Diaporama