13km avec Patrick B.
Ce matin, nous sommes 16 participants à cette randonnée essentiellement urbaine entre Le Mont-Valérien et le bois de St-Cucufa. Le soleil est au rendez-vous, heureusement car il fait plutôt frisquet. Nous démarrons du parking devant le Mémorial de la France combattante qui rappelle que dans l'enceinte du fort du Mont-Valérien furent fusillés pendant la 2ème guerre mondiale plus de 1000 résistants et otages, et nous empruntons le chemin qui fait le tour de la forteresse qui culmine à 161 m et qui fut édifiée en1841 pour protéger Paris.
Nous surplombons l'alignement émouvant des croix blanches du cimetière américain commémoratif des 1ère et 2ème guerres mondiales, profitons de belles vues sur Paris, la Défense et tout l'ouest de région parisienne et longeons le poney club de Suresnes. Nous descendons ensuite sur Rueil vers le vaste écoquartier en construction à l'emplacement de l'ancien centre de recherche de Renault, en passant devant la forêt de piliers de la toute nouvelle piscine. Nous continuons à descendre vers la place Besche et sa croix de Lorraine de grès rose, pour remonter en direction du bois de St-Cucufa, en passant devant quelques jardins familiaux qui résistent encore à l'urbanisation. Nous pénétrons dans le bois par la porte de Longboyau qui fut le théâtre de terribles affrontements entre les armées françaises et prussiennes qui encerclaient Paris pendant la guerre de 1870-1871. Après une petite pose réparatrice le long du parcours de santé qui nous offre une belle vue sur le Mont Valérien d'où nous venons, nous nous dirigeons vers le quartier rueillois de Buzenval, connu comme lieu de deux féroces batailles en octobre 1870 et janvier 1871 pour percer le blocus prussien de Paris, batailles non couronnées de succès ce qui amena Napoléon III à capituler quelques semaines après. Nous longerons ensuite la belle étendue verte de l'hippodrome de St-Cloud inauguré en mars 1901, non sans admirer les bâtiments attenants en pur style anglo-normand, pour atteindre la cité-jardin de Suresnes dont la construction s'étalera entre 1921 et 1956. Henri Sellier, le Maire à l'origine de cet ensemble d'habitations à visée sociale prévu pour accueillir jusqu'à 10 000 personnes, n'oublia pas d'y inclure des écoles, un théâtre (Jean Vilar) et une église tous en murs de briques rouges, qui donnent son cachet à cette cité-jardin. Dans un ultime effort, nous remontons ensuite vers le parking du Mont-Valérien. Diaporama