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La trousse de secours individuelle

premiers secours

On néglige souvent cette petite pochette, parfois on l’oublie, plus souvent, après l’avoir garnie un jour, on ne la vérifie plus jamais. Le docteur Pierre Josué, médecin fédéral, nous rappelle que la trousse de secours individuelle n’est pas un gadget. Il nous réapprend son contenu et son usage.

Source : F.F.R
Même pour une petite randonnée à la journée, il est indispensable que chacun, dans son sac possède bien à l’abri une petite trousse de secours, au même titre que ses vêtements de rechange, son encas ou sa gourde d’eau…
Cet équipement supplémentaire lui permettra de résoudre bien des problèmes qui peuvent survenir au cours d’une randonnée et surtout de poursuivre son chemin.

Il n’est pas question d’emporter toute sa pharmacie ni de prévoir le traitement d’une fracture, d’une entorse, de troubles digestifs ni même d’emporter du sirop pour la toux.
Pour palier aux situations sérieuses nous avons la chance de randonner dans un pays où les secours sont très bien rodés et, pour peu que l’on soit en groupe, l’animateur ou les amis prendront les mesures qui s’imposent.

Non, il faut emporter avec soi de quoi soigner les incidents les plus fréquents : petites plaies et coupures, ampoules aux pieds, brûlures, petites chutes sans gravité mais entraînant douleur et un certain degré d’impotence, malaises, fatigue, piqûre d’insecte…
Elle doit respecter tout d’abord un impératif de poids ; une trousse individuelle bien faite ne doit pas dépasser 200 g ; comment y arriver en y mettant le maximum de choses ?
On trouve dans le commerce d’excellentes trousses, bien composées, portant la fameuse croix pour la distinguer du reste de l’équipement ; ces trousses ont l’avantage d’exister mais des inconvénients : coût, poids non négligeable, et les articles sont si bien rangés que l’on se refuse à tout déballer de peur de ne pas pouvoir tout remettre à sa place.

On peut utiliser une boîte en plastique légère, pas trop volumineuse, hermétique.
En fait, que lui demande-t-on à cet emballage ? D’être le plus léger possible, solide, si possible imperméable en cas de pluie… On trouve dans le commerce des pochettes en matière synthétique qui répondent à ces critères : on peut utiliser aussi les sacs de congélation de 1 litre environ qui possèdent un système de fermeture par Zip. Et qui sont peu onéreux.