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Dimanche 10 novembre 2019 - Forêt de Fontainebleau, massif des trois pignons

22km avec Patrick (Papa Québec)

Le temps est maussade en ce dimanche d’automne, mais il en faudrait davantage pour nous décourager d’aller randonner en forêt de Fontainebleau ! Bien nous en a pris, car si les essuie-glaces ont fonctionné sans interruption tout au long du trajet en voiture, miracle, il s’est arrêté de pleuvoir quelques minutes après notre arrivée.

La forêt, encore luisante d’humidité, nous offre un tableau resplendissant avec ses bouleaux aux feuilles dorées et aux troncs blancs zébrés de noir, ses fougères cuivrées et ses pins sombres. Des amanites citrines, bien visibles avec leur chapeau blanc, jalonnent notre parcours, tels les cailloux du Petit Poucet. Les chaos rocheux aux formes étranges, typiques du lieu, émergent des sous-bois tels des monstres préhistoriques tapis dans les herbes.  Nous voici au Diplodocus, un site remarquable et apprécié des amateurs de varappe ; il est encore désert, la pluie a dû décourager les grimpeurs ! Nous traversons une première fois le célèbre sentier des 25 bosses avant de cheminer vers la plaine de la Charme puis la réserve biologique dirigée de Coquibus. Comme d’habitude nous nous installons pour déjeuner sur la grande dalle de grès qui nous sert de table (à la romaine !). Mais nous ne nous attardons pas (trop) car il ne fait pas chaud. L’après-midi va être sportive avec la descente des cent marches qui franchissent l’aqueduc de la Vanne et du Loing puis l’ascension (montée et descente) de deux « bosses » dont le pignon des maquisards avec sa monumentale croix de Lorraine érigée à la mémoire des hommes et des femmes du réseau Publican. En contrebas, la vallée close qui servit au parachutage d’armes pour ces résistants. Nous marchons désormais dans le sable, ce sable blanc et fin dit sable de Fontainebleau qui est un des plus purs au monde. Mais la nuit tombe et nous allongeons le pas pour ne pas à avoir à utiliser nos frontales. Un dernier arrêt pour la traditionnelle photo de groupe au « Cul de Chien » avant de rejoindre le parking et rentrer chez nous. Nous sommes fatigués mais ravis de notre journée. Le soleil nous a boudés mais n’a pas réussi à gâcher notre plaisir !

Merci beaucoup Patrick de nous avoir une nouvelle fois emmenés dans cette magnifique forêt. Diaporama