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Lundi 22 au samedi 27 octobre 2018 - Séjour à Belle-Ile-en-mer

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Cette année, c’est à la découverte de Belle-Île-en-mer que Michèle a convié les randonneurs de l’ASB. Les dix participants, qu’ils soient venus en train, en voiture ou qu’ils aient été déjà sur place, se sont tous retrouvés à la gare maritime de Quiberon pour embarquer à bord du Vindilis et rallier le port du Palais, avant de rejoindre l’hôtel des Tamaris, à Sauzon, leur port d’attache.

Randonnée du mardi 23 octobre

Belle journée chaude et ensoleillée pour débuter cette semaine de randonnée. Cap sur Sauzon, son port, ses maisons colorées, ses restaurants, sa vue sur Quiberon, que nous avons quitté hier soir. Nous empruntons le sentier côtier, direction la pointe des Poulains et son phare (à ne confondre avec le far du pique-nique). On monte et on descend de zéro à 30 mètres pour traverser les valeuses (à ne pas confondre avec les valseuses du monsieur qui s’est baigné tout nu devant nous). Le phare se découvre, s’éloigne et se rapproche. Nous surplombons des criques escarpées et étroites. L’océan reflète le bleu du ciel avec une palette allant du turquoise au bleu profond. On accède au phare par un tombolo (passage à gué, à marée basse, à ne pas confondre avec le colombo pimenté de Marguerite dégusté la veille!). Du phare on découvre l’immensité des falaises que nous allons longer. Nous passons devant la maison, aux allures de fortin, de Sarah Bernhardt. Ce côté de l’île est exposé au grand large et voit se fracasser les vagues sur la côte déchiquetée, dans des jets d’écume et des mouvements tourbillonnants. Et pourtant la mer était d’huile... Longeant le golf, nous descendons jusqu’à la plage de Stêr-Vraz pour pique-niquer et...faire quelques minutes de sieste, allongés dans l’herbe. Reprise tonique pour remonter sur la falaise et surplomber la crique de Stêr-Ouen dans laquelle s’était engagé un superbe voilier dont la vue nous fait oublier celle de la colline ravagée par un incendie. Un joli petit pont de bois nous amène par le camp de César jusqu’à la grotte de l’Apothicairerie. Après quelques heures de solitude nous voilà entourés d’une foule de touristes, apparemment venus en voiture et en autocar. Arrivés aux ruines du sémaphore Er Hastellic et de son portail en briques de mâchefer, il est temps de plonger...vers l’intérieur de l’île et Sauzon. Le paysage est totalement différent, avec sa lande de bruyères sèches, ses troupeaux de moutons et ses maisons aux couleurs vives dont les fenêtres sont garnies de rideaux de dentelle, typiques de Belle-Ile. Et c’est le retour à l’hôtel. Nous sommes si contents de notre journée que nous ne sentons même pas la fatigue. Compte rendu rédigé après la dégustation de la bière locale, dont on a oublié le nom ! Diaporama

Randonnée du mercredi 24 octobre

Démarrage en car dans la bonne humeur jusqu’à Donnant. Nous découvrons une plage immense qui offre un spectacle magnifique ! Le chemin côtier nous emmène de pointe en pointe, de crique en crique, de point de vue en point de vue. La majesté des falaises, les à-pics vertigineux, le vacarme des vagues se brisant sur les rochers, c’est un enchantement permanent pour les yeux et les oreilles. Nous restons béats (à ne pas confondre avec Béa...trix !) devant les aiguilles de schiste de Port Coton qui surgissent de l’eau et que Monet a rendues célèbres. Nous remarquons de drôles d’oiseaux : des craves à bec rouge (à ne pas confondre avec des crabes aux pinces rouges !). Mais il se fait faim. Nous nous installons « en terrasse », en vue du sémaphore du Talut (à ne pas confondre avec talus, qui lui est valide au scrabble) pour déguster, qui des tartinables de la Belle-Iloise, qui des salades composées, qui des sandwichs complets. Le soleil est tellement intense que certains précautionneux se tartinent...de crème solaire (indice 50!) avant le rituel de la petite sieste réparatrice. Et c’est reparti pour le sémaphore et jusqu’à la plage, qui se mérite, de Kerel. Un petit bain de mer réparateur rafraichit les pieds fatigués par la descente sportive, en dents de scie. Et c’est pieds nus que certains montent dans le car qui nous ramène à l’hôtel. Compte-rendu rédigé à la terrasse de la crêperie des embruns, sur le port de Sauzon après que certaines aient testé le SPA de Jean-Michel aux Tamaris. Diaporama

 Randonnée du jeudi 25 octobre

Départ de Sauzon à pied, par le petit sentier contournant le port. C’est marée basse et les bateaux semblent échoués sur le sable. Nous marchons dans la brume et c’est en nous retrouvant une heure après à l’entrée du port, sur la rive opposée, que nous prenons la mesure de la profondeur de cette anse. On attaque une succession de montées ardues et de descentes abruptes, au milieu des fougères décorées de toiles d’araignées perlées de rosée bretonne (à ne pas confondre avec le rosé de Provence). À la pointe de Kerzo nous croisons un groupe de jeunes cyclistes qui heureusement jettent leur monture à terre avant de se précipiter sur les rochers. Nous nous dirigeons vers Port Jean et la grotte des Chouans, en traversant des bois de pins et de cyprès façonnés par les vents. Nous cherchons un endroit abrité pour pique-niquer. Nous renonçons à notre idée première de déjeuner au Fouquet’s (port Fouquet), le chauffage se révélant légèrement défectueux ! Nous nous installons dans une prairie accueillante. Mais nous ne nous attardons pas, le temps n’étant pas propice à la sieste. Nous prenons la direction de la pointe de Taillefer surmontée d’un sémaphore. De là nous découvrons le spectacle de la côte sculptée par les vagues, visible jusqu’à Sauzon d’où nous sommes partis quatre heures plus tôt. Nous nous dirigeons vers le Palais. Au loin nous observons le caboteur porte-conteneurs qui approvisionne l’île depuis Vannes. Apparemment, il attend la marée haute pour passer les écluses et pénétrer au fond du port. Le soleil et le vent ont enfin dissipé la brume. Le ciel est grand bleu à notre arrivée au Palais par la citadelle Vauban. Après un arrêt en terrasse pour déguster le seul café de la semaine, nous avons quartier libre pour vagabonder dans la ville ou pour explorer l’intérieur des remparts. Encore une journée riche en découvertes ! Compte-rendu rédigé en attendant les coquilles Saint-Jacques aux langoustines de Marguerite. Diaporama

 Randonnée du vendredi 26 octobre

Temps gris pour notre dernière journée de randonnée à Belle-Ile. Le car nous dépose à Locmaria, joli petit village aux maisons coquettes. Nous entrons dans l’église. Une fois habitués à la pénombre, nous distinguons au plafond la maquette de bateau qui commémore tous les marins disparus en mer. Au sortir du village nous retrouvons le sentier côtier en direction de la pointe de Kerdonis. Dès le départ nous observons un premier fortin ; nous en retrouverons régulièrement tout au long du parcours. Houat, Hoedic et la pointe du Conguel (extrémité de la presqu’île de Quiberon) se dessinent à l’horizon et brillent à chaque apparition du soleil. Cette partie de la côte se compose d’une succession de plages, dont trois très longues : les grands sables, port Yorc’h et Bordardoué. Ces grandes plages étant propices à l’envahissement, la côte est jalonnée de fortifications, fortins et batteries, pour protéger l’île. Nous nous arrêtons à la “belle fontaine”, bâtiment qui abrite un réservoir d’eau potable qui servait autrefois à approvisionner les bateaux. L’édifice vient d’être restauré et nous en admirons la voute de pierre qui fait caisse de résonnance (nous l’avons testée!). Au Palais, c’est un véritable et impressionnant fort qui a été construit par Vauban. C’est là que nous avons rendez-vous avec notre chauffeur qui doit nous ramener à l’hôtel. Le soir c’est la fest-noz à Sauzon (à ne pas confondre avec fesses-noz, comme nous l’avons vu écrit sur une boite de galettes !). Nous avons réservé une table à … « la petite table » afin d’être aux premières loges pour regarder le feu d’artifice. Et nous ne sommes pas déçus, il est splendide ! Initiés par Annick, on aurait pu danser toute la nuit des danses bretonnes mais on était fatigués, alors on est rentrés se coucher sitôt après le bouquet final. Compte rendu rédigé bien au chaud à l’hôtel des Tamaris. Diaporama

Merci Michèle de nous avoir fait vivre cette belle aventure!