11km avec Gisèle
On est toujours ravis de retrouver la forêt de Rambouillet, quel que soit le temps et quelle que soit la saison. Bien sûr en ce froid dimanche de novembre, nous la trouvons moins riante. Ses chênes ont désormais perdu toutes leurs feuilles et son tapis de feuilles mortes a viré du doré au brun. Mais les chênes dénudés n’ont rien perdu de leur majestueuse élégance et le soleil illumine les dernières feuilles dorées et cuivrées des bouleaux et des hêtres comme les aiguilles bleu-vert des grands pins.
Nous explorons le massif du haut Beaussart. Au détour des chemins, que le givre fait craquer sous nos pas, les surprises se succèdent : un chemin sablonneux, qui donne l’illusion de marcher vers la mer, des points de vue magnifiques sur un horizon de forêt, des sentiers perdus au milieu des bruyères, l’étang neuf, un miroir chatoyant aux couleurs du ciel et de la végétation environnante. A l’écart, bien cachées dans les broussailles, nous découvrons des fontaines mystérieuses : la fontaine du juif errant et sa mare, où l'on imagine que les animaux de la forêt viennent s’abreuver à la nuit tombée, et la fontaine des bourbiers dont l’eau claire émerge en grosses bulles du sable qui tapisse son bassin. Plus loin dans un bois de pins, un arbre se détache de la futaie régulière ; c’est l’étonnant pin girafe dont l’immense cou porte une tête qui dépasse celle de tous ses congénères et dont le curieux double tronc fait figure de corps et de pattes. Et n’oublions pas les bolets qui n’ont pas échappé à l’œil aguerri des spécialistes et dont l’animatrice aura le privilège de faire son dîner ! Merci au créateur de ce très beau circuit (que tout le monde aura reconnu) et merci à toute l’équipe pour son enthousiasme ! Diaporama