en-tete-bougival

Forêt de Fontainebleau - Massif des 3 Pignons - Lundi 30 octobre 2017

22km avec Patrick

Aller randonner à Fontainebleau depuis Bougival, c’est une expédition mais c’est aussi une fête. On s’en réjouit longtemps à l’avance et on en garde les images en tête longtemps après. Et on a juste envie d’y retourner.

En ce dernier lundi d’octobre il faisait un temps idéal pour aller marcher : ciel bleu, plein soleil et température…frisquette ! Nous avons retrouvé avec toujours autant de plaisir et d’émerveillement la forêt des Trois Pignons, son charme apaisant, ses blocs de grès chaotiques et ses endroits mythiques comme les sables du cul de chien ou le pignon des maquisards avec sa croix de Lorraine. La lumière d’automne éclairait avec douceur les grands pins bleu-vert, les bouleaux dorés, les bruyères en fleurs et les fougères cuivrées. D’épais tapis de feuilles de châtaignier (où se cachaient quelques châtaignes), venaient de temps en temps couvrir le sable blanc, immaculé dans les clairières. Mais pour autant nous ne sommes pas restés en contemplation ; se frayer un passage entre les rochers, grimper sur les hauteurs, c’est amusant mais c’est ardu ! Et cela finit par donner faim. Pas de problème, le pique-nique à l’ASB c’est un rituel bien éprouvé. Il y a les valeurs sures, notamment la bouteille de Chinon, et la surprise du jour, en l’occurrence des muffins au chocolat.  Le cadre était à la hauteur : une vaste clairière occupée en son centre par une large pierre plate (avec même de petites auges pour faire la vaisselle). L’après-midi nous avons arpenté le massif de Coquibus, suivant notamment le trajet des aqueducs du Loing et de la Vanne qui cheminent jusqu’au réservoir de Montsouris et contribuent à l’alimentation en eau des Parisiens. La plupart du temps les ouvrages restent souterrains et seule la carte nous signale leur présence : un travail de construction incroyable, compte tenu de la topologie des lieux et de la présence des blocs de grès. Parfois on en devine un, notamment lorsqu’on gravit les volées de cent marches qui permettent de le franchir ou lorsqu’il émerge du sol et déploie ses arches. Encore quelques kilomètres pour « boucler la boucle » et nous voilà de retour au parking.  Reste le plus dur (pour le chauffeur !) : rejoindre Bougival dans la circulation dense de la fin de journée. Merci Patrick de nous avoir offert cette magnifique journée ! Diaporama