20km avec Guy et Soizick
Pour cette nouvelle escapade dans le Vexin, rendez-vous devant un des campings de Nesles-la –Vallée. Nous sommes dans la forêt de la Tour du Lay, en partie départementale, et le sentier s’enfonce dans une végétation foisonnante au point que le sécateur est parfois utile. Une petite halte auprès de la stèle marquant l’atterrissage de deux pionniers aéronautes, Charles et Robert, en 1783, puis nous gagnons le centre de Nesles, plutôt animé en ce dimanche matin.
Le Sausseron traverse la commune, passant sous un pont financé par Louis-Philippe après qu’une de ses voitures eut versé dans le gué. L’ancienne auberge du Faisan doré à la sortie du village, repaire d’artistes comme les Delaunay, Chagall ou Lecorbusier, témoigne de l’attrait qu’a exercé la région. Au bord du chemin, deux croix pattées, l’une datant du 12ème siècle. S’ensuit une longue ligne droite ombragée en bordure de champs jusqu’à Jouy-le-Comte. On rejoint le chemin de halage en passant devant un ancien pigeonnier et l’église St Denis et on longe l’Oise jusqu’à Champagne sur Oise. L’église ND de l’assomption est ouverte, on y remarque une poutre de gloire du 15ème siècle et un carillon « ode à la joie », on se réjouit surtout d’approcher du lieu du pique-nique, le jardin public dans l’ancienne propriété du général napoléonien Corbineau . En ce jour d’élections l’endroit qui abrite un bureau de vote est très fréquenté, mais qu’importe, installés sur de grosses pierres nous rassasions nos estomacs affamés. Il faut grimper et traverser une vaste étendue cultivée avant de disparaître à nouveau dans la forêt à l’atmosphère mystérieuse…mais le charme est rompu par la présence de motards aux engins particulièrement bruyants. Nous poursuivons sur des chemins de plus en plus humides, déterminés à ne pas rater la chapelle dédiée à St Robert. Enfin, au bout du chemin détrempé encadré d’importantes coupes d’arbres, se dévoile au milieu des fougères le dernier point d’intérêt de la balade, le polissoir du néolithique (-2500 à -2200 ans) …malheureusement gâché par la présence incongrue de représentants de l’espèce humaine et de l’espèce canine. La dernière partie du parcours se fait au milieu d’arbres imposants et curieusement regroupés en bouquets et le point de départ est rejoint après 22km et 295m de dénivelé. C’était la dernière « longue » rando de la saison, rendez-vous en septembre ! Diaporama