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Dimanche 21 avril 2024 - 3ème étape du GRP de la Seine impressionniste : Andrésy-Triel

Seine imp.3.1 Seine mp.3.2

14km avec Michèle

En ce dimanche d’avril, beau mais encore bien froid, nous avons rendez-vous devant la gare d’Andrésy pour découvrir la troisième étape du GRP de la Seine impressionniste. Impatients de nous mettre en marche et de nous réchauffer, nous descendons jusqu’aux bords de Seine par une sente étroite et discrète, comme nous les aimons.

Ce qui était le chemin de halage est devenu une voie confortable, bordée de propriétés cossues dont certaines sont adossées au coteau rocheux. Des arbres et des arbustes en fleurs émergent au-dessus des murs de clôture. L’une de ces maisons, dénommée «les Vikings» est signalée à notre attention par un panneau d’information ; elle serait le pavillon norvégien de l’exposition universelle de 1900, démonté et reconstruit. Un photographe audacieux laisse tomber son téléphone derrière son portail, incident vite réglé grâce à l’ingéniosité… et la souplesse des membres de l’équipe! Cette boucle de Seine est occupée par un chapelet d’îles verdoyantes qui abritent des demeures dont certaines n’ont rien à envier à celles qui leur font face. Nous arrivons à Carrières-sous-Poissy. Sur l’autre rive, la ville de Poissy se signale par ses deux ponts, l’ancien dont il ne reste que des vestiges et le nouveau qui l'a remplacé, ainsi que par les imposantes installations de l’usine Stellantis. Nous nous arrêtons quelques instants aux abords de l’étang de la Galliotte pour admirer les charmantes cabanes flottantes de pêcheurs, cachées par la végétation. Nous sommes dans l’enceinte du parc du Peuple de l’Herbe, planté d’une multitude d’arbres, encore jeunes. Au sortir de ce parc, changement complet d’ambiance : l’industrie, et notamment l’extraction de gravier et de sable, reprend ses droits. Si le spectacle est moins bucolique, il ne manque pas d’intérêt. Nous pénétrons sur le territoire de Triel par un chemin perdu dans la verdure avant de remonter à travers la ville jusqu’à la gare. La côte est raide et les escaliers... de la passerelle sont durs... aux randonneurs fatigués! Mais c’est d’humeur joyeuse que nous montons dans le train qui nous ramène à Andrésy où nous attendent nos voitures. Merci Michèle de nous avoir fait découvrir une nouvelle boucle de la Seine et bravo à toute l’équipe pour son endurance! Diaporama